A partir de ce 1er janvier 2019, donc dans 24h, les conducteurs de mototaxis de la ville de Bouaké tomberont sous le coup de l’arrêté préfectoral qui fait interdiction de rouler une moto à usage de transport en commun, sans port de casque, de présentation d’un permis de conduire, d’une assurance apprend Poleafrique.info ce lundi 31 décembre.
La police attend ainsi passer à la répression dès ce 1er janvier. Déjà, le port du casque est bien visible chez les motocyclistes dans la ville. Les accidents mortels dus à la méconnaissance du code de la route, la vitesse excessive ont endeuillé des familles.
L’usage des mototaxis, un mode de transport non reconnu dans le secteur des transports routiers en Côte d’Ivoire, a été introduit dans les régions anciennement sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles du fait du déficit de véhicules de transport en commun. Ce mode de transport a permis la réinsertion économique de centaines d’ex-combattants démobilisés.
Face à la pagaille et le laissez-aller, le préfet de région de Gbèkè a décidé de mettre de l’ordre. Tous les usagers, connaissant ce militaire rigoureux, l’ont pris au mot et s’activent pour se mettre en règle.