Les djihadistes sont déterminés à faire de la Côte d’Ivoire l’une de leurs bases. Dans la région du Bounkani (nord-est), ils procèderaient selon une étude, au recrutement de jeunes ivoiriens en vue de commettre des actes terroristes.

La première responsable du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré s’est rendue à Yamoussoukro le mercredi 4 août 2021, pour informer les sénateurs, sur le phénomène d’enrôlement de jeunes de la région du Bounkani par des terroristes, moyennant une moto et la somme de 500 000 FCFA.
Face à ce danger, la défenseuse des droits de l’homme a invité les membres du Sénat à s’inspirer des exemples de la région du Poro (nord), où le préfet de région est impliqué dans la sensibilisation des populations.

« Dans la région du Poro, sur cette question, le gouvernement a mis en place un plan de contingence pour la prise en charge des enfants en cas d’urgence. Cette action est coordonnée par la protection sociale et présidée par le préfet de région. C’est pourquoi, nous sollicitons le Sénat, les autorités administratives et coutumières, les cadres, les élus locaux, les leaders communautaires, les guides religieux, en vue de lutter efficacement contre ce phénomène, par la sensibilisation des jeunes, des familles et des communautés sur les dangers de l’extrémisme violent », a-t-elle sollicité.

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La présidente du CNDH a fait également cas de la prolifération du phénomène des enfants Talibés et des petits mendiants (l’âge varie entre 4 et 17 ans), dans les villes de Korhogo, Ferkessédougou, Katiola et Tengréla.

Dans la seule ville de Katiola, c’est plus de 162 enfants mendiants qui ont été recensés. ils sont pour la plupart originaires des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).