Le président par intérim du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Philipe Cowppli-Bony, a avoué samedi, à l’ouverture d’un bureau politique, avoir eu « l’impression que (son) parti », plongé dans une sournoise guerre de succession après le décès de son leader, Henri Konan Bédié, « était mort ».
« J’avais envie de pleurer parce que j’avais l’impression que mon parti était mort mais en vous voyant aussi nombreux, aussi vaillants, aussi fiers d’appartenir à notre grand parti, je me sens d’un sang nouveau », a-t-il affirmé, dans son discours d’ouverture, sous les applaudissements nourris des militants rassemblés.
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Dévoilant l’ordre du jour, il a indiqué que « le point essentiel » était la « décision concernant le 13e congrès ordinaire du PDCI ».
Ce 13e congrès ordinaire à venir cristallise déjà les tensions au sein de l’ancien parti unique.
C’est au cours de ce rendez-vous que le successeur d’Henri Konan Bédié à la tête du parti et le futur candidat du PDCI à la prochaine présidentielle devraient être désignés.
Plusieurs cadres se positionnent, notamment le secrétaire exécutif Maurice Kacou Guikahué, l’ex-ministre Jean Louis Billon, l’ancien maire du Plateau, Akossi Bendjo, et l’ancien patron du crédit suisse Tidjane Thiam.
Serge Alain Koffi