Après sa condamnation Blaise Compaoré fait amende honorable. Il a demandé pardon à la famille Sankara et au peuple burkinabé pour les événements du 15 octobre 1987. Mousbila Sankara, un oncle du défunt président répond à Blaise.

La note fait l’actualité au Burkina Faso et dans la sous-région. L’ex-président Blaise Compaoré a demandé pardon à la famille de « son ami et frère » Thomas Sankara assassiné le 15 octobre 1987 alors qu’il était au pouvoir.

Pendant plus de 27 ans, Blaise Compaoré a dirigé le Burkina laissant sous silence l’affaire Sankara alors que les Burkinabés dans leur majorité, clamaient justice. Il a fallu donc attendre la chute de l’ancien président en 2014 pour enfin voir s’ouvrir un procès contre les présumés assassins.

En avril 2022, le tribunal militaire de Ouagadougou a condamné par contumace à la prison à perpétuité Blaise Compaoré pour son rôle dans l’assassinat de Thomas Sankara, à l’issue d’un procès-fleuve de six mois.

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Si ce pardon sonne faux aux yeux de plusieurs Burkinabés, notamment ceux de la société civile, l’oncle du défunt président Mousbila Sankara a accepté la demande.

« En mourant, mon grand frère Sambo Sankara n’a pas laissé un message de haine. Au contraire c’est un message de pardon » a confié a-t-il confié au média local, Oméga FM.

Celui qui était ambassadeur du Burkina Faso en Libye sous la révolution a aussi fait un retour dans l’histoire. « Thomas a présenté Blaise à sa famille comme étant un ami et lorsque son assassinat est intervenu, son père a indiqué qu’il avait « deux enfants, l’un est parti, mais l’autre est resté ». C’est ce dernier qui demande pardon aujourd’hui, on ne peut que l’accepter » a-t-il ajouté.