33 militaires burkinabè ont été tués, dans une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés. C’était le jeudi 27 avril dans un raid mené contre un détachement militaire de Ougarou dans l’est du Burkina Faso, a annoncé l’armée burkinabè.

Le terrorisme a encore fait des victimes au Burkina Faso. Dans une note publiée par l’armée à l’issue de l’attaque, le détachement militaire de Ougarou (Province de la Gnana, région de l’Est) a été pris pour cible.

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« Au cours des combats qui ont été particulièrement intenses, les militaires du détachement ont fait preuve d’une remarquable détermination face à un ennemi venu en très grand nombre. IIs ont ainsi réussi à neutraliser au moins quarante (40) terroristes avant l’arrivée des renforts », a écrit l’armée dans son communiqué.

Cette attaque, précise l’état-major général des armées du Burkina Faso, a fait des victimes dans leurs rangs.

« Trente-trois (33) de nos soldats sont malheureusement tombés les armes à la main tandis que douze (12) autres ont été blessés », a indiqué la même source.

L ‘armée burkinabè a soutenu que le déploiement des renforts a permis d’évacuer les blessés qui sont actuellement pris en charge par les services de santé.

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Depuis 2015, le Burkina Faso est le théâtre d’attaques terroristes dans plusieurs régions.

Le gouvernement burkinabè a décrété « l’ordre de mobilisation générale et de mise en garde » afin de « donner un cadre juridique et légal à l’ensemble des actions » engagées par l’Etat dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

L’état d’urgence est en vigueur dans huit régions sur les treize que compte le pays.

Tristan Sahi