C’est le Tribunal militaire de Ouagadougou qui fait l’annonce dans un communiqué ce mardi 11 janvier 2022. Des militaires soupçonnés de fomenter un coup d’État ont été mis aux arrêts.

Après le Mali et la Guinée où le pouvoir kaki s’est installé, le mardi 11 janvier 2022, des soldats burkinabè, soupçonnés de préparer un putsch, ont été mis aux arrêts. Selon un communiqué du parquet militaire burkinabè, les mis en cause ont été dénoncés par un membre du groupe.

« Le 8 janvier 2022, le parquet militaire de Ouagadougou était saisi dénonciation d’un membre de la bande, d’une allégation de déstabilisation des institutions de la République que projetait un groupe de militaires », soutient le document dont 7info s’est procuré copie.

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À en croire le communiqué, une enquête ouverte circonstanciée, ouverte pour élucider cette affaire, a déjà permis de mettre la main sur huit militaires. Selon certaines informations non officielles, un officier supérieur serait à la tête du groupe mis en cause. Il s’agit du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, chef de corps du 12e régiment d’infanterie commando.