Les troupes françaises vont quitter le Burkina Faso. Paris a annoncé qu’il va accepter la demande des autorités de la transition burkinabè.

La confirmation du retrait prochain des troupes est donnée par le ministère français des Affaires étrangères. Selon Catherine Colonna, une porte-parole de ce ministère, les autorités acceptent de répondre favorablement à la demande de Ouagadougou.

« Nous respecterons les termes de cet accord en honorant cette demande », a-t-elle fait savoir le mercredi 25 janvier 2023, tel que rapporté par le confrère BBC.

Depuis le 23 janvier 2023, les autorités du Burkina Faso, avec à leur tête le capitaine Ibrahim Traoré, ont confirmé leur demande de voir partir les troupes françaises de leur territoire. Une demande formulée quelques jours plus tôt. Ouagadougou avait évoqué, pour cette demande, un accord militaire signé en 2018, qu’il dénonce. Selon cet accord, les troupes françaises dans le pays ont un mois pour se retirer. Au Burkina Faso, ce sont 400 éléments des forces spéciales françaises qui sont déployés dans le cadre de l’opération Sabre qui contribue à la lutte contre les djihadistes.

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Pour ce retrait annoncé, aucun point de chute n’a encore été trouvé pour les soldats. Mais certaines voies laissent entendre que la Côte d’Ivoire voisine pourrait accueillir les militaires français.

« Jusqu’à preuve du contraire, le président Alassane Ouattara est plutôt favorable à la présence militaire française. Qu’il s’agisse des 900 soldats de l’ancien 43e BIMA rebaptisé les Forces françaises en Côte d’Ivoire, ou encore de l’Académie internationale contre le terrorisme. Aussi on parle d’une installation à Yamoussoukro ou dans le nord de la Côte d’Ivoire », analyse Antoine Glaser, au confrère français.

Richard Yasseu