Continent

Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré interdit l’homosexualité dans le pays

Mis à jour le 15 juillet 2024
Publié le 15/07/2024 à 4:36 , , , , ,

La pratique de l’homosexualité, le capitaine Ibrahim Traoré n’en veut pas du tout dans son pays le Burkina Faso.

 

La pratique de l’homosexualité est mal vue dans le pays et le Burkina Faso ne peut l’admettre. C’est la position des autorités de ce pays de l’Afrique de l’ouest.

Dirigé depuis deux ans par un régime militaire avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso a pris des dispositions légales pour interdire la pratique de l’homosexualité sur son territoire.

Selon le confrère britannique BBC qui cite le ministre burkinabè de la justice, Edasso Rodrigue Bayala, le cabinet de la junte a approuvé la législation visant à faire de l’homosexualité un délit punissable.

« Désormais, l’homosexualité et les pratiques qui y sont associées seront punies par la loi », a déclaré le ministre de la justice, comme le relate le confrère.

L’interdiction des relations homosexuelles s’inscrit dans le cadre d’une révision de sa législation sur le mariage au Burkina Faso.

Selon cette loi, il n’est reconnu dans ce pays que les mariages religieux et coutumiers. Cette nouvelle législation n’est pas encore adoptée par le parlement burkinabè.

Jusque-là, le Burkina Faso faisait partie des 22 États africains sur 54 où les relations entre personnes de même sexe n’étaient pas criminalisées.

Mais les positions sur le sujet semblent avoir changé depuis l’accession au pouvoir d’Etat du capitaine Ibrahim Traoré.

Un peu partout en Afrique également, les lignes semblent avoir aussi bougé dans le sens de l’antihomosexualité.

En Ouganda, il a été adopté il y a quelques mois une loi criminalisant la pratique de l’homosexualité.

Au Ghana, le parlement a adopté en février un nouveau projet de loi très strict qui prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans pour toute personne reconnue coupable de s’être identifiée comme LGBTQ+.

Le président Nana Akufo-Addo ne l’a toutefois pas promulguée, déclarant qu’il attendrait que les tribunaux se prononcent sur sa constitutionnalité.

Richard Yasseu

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