Le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État burkinabé continue d’équiper son armée. L’officier subalterne arrivé au pouvoir fin septembre 2022, ne lésine pas sur les moyens pour venir à bout des groupes terroristes qui sévissent depuis presqu’une décennie dans son pays.
« Actuellement, on a acquis des missiles beaucoup plus puissants. C’est ce qui a été expérimenté à Djibo (fin novembre 2023). (…) On en a acquis deux, trois, cinq … dix fois plus puissants. Il y en a qui continue de venir », a affirmé le président Ibrahim Traoré, le 8 janvier 2024 devant le personnel de la présidence du Faso.
Il a révélé que d’autres matériels militaires suivront.
« Au cours de l’année, beaucoup d’équipements vont venir pour la protection et pour la manœuvre. La puissance de feu va s’accroître considérablement », a-t-il révélé.
Dès son arrivée au pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré a fait de la lutte contre le terrorisme sa priorité. Selon le jeune officier, la guerre contre les groupes terroristes a perduré parce qu’elle était mal gérée.
« Le pays était capable de faire la guerre. Mais ça été mal géré. Ça il faut le dire clairement et qui le veut, on va le démontrer. Rien que le matériel de protection et les armes individuelles, ce n’est pas du jeu. Toutes les armes qui opèrent aujourd’hui, ont été payées par l’argent du contribuable. C’est dans la gestion (rigoureuse) qu’on a pu le payer », a-t-il fait savoir.
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Hormis les groupes terroristes, le régime d’Ibrahim Traoré est menacé par certains de ses frères d’armes. Le dimanche 14 janvier, le lieutenant-colonel Évrard Somda, ex Chef d’état-major de la gendarmerie a été interpellé à son domicile. Il est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État.