Le capitaine Ibrahim Traoré dénonce et se dit « stupéfait » face aux appels à perturber l’arrivée de la mission de la CEDEAO au Burkina Faso ce mardi 4 octobre 2022. Jusqu’à midi, le Boulevard Mouammar Kadhafi était bloqué par des manifestants.

C’est à travers un communiqué que le président du MPSR a appelé les Burkinabè à la retenue et à faire confiance aux autorités de la transition alors qu’une délégation de la CEDEAO est annoncée à Ouagadougou.

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Selon le nouvel homme fort du Burkina Faso qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le vendredi 30 septembre 2022, il ne s’agit que d’une prise de contact.

 « Cette mission est une prise de contact avec les nouvelles autorités de la transition dans le cadre de l’accompagnement dont notre pays bénéficie » de la part de ses voisins ouest-africains, a rassuré le capitaine Traoré.

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Sur le terrain, le message peine à passer. Depuis la veille lundi des manifestations hostiles à l’arrivée de la CEDEAO ont eu lieu. La scène s’est poursuivie encore jusqu’en début d’après-midi du mardi 4 octobre, jour du déplacement des émissaires de l’organisation ouest africaine. Toutes les voies d’accès au Palais de Kossyam, depuis les feux tricolores de Palace hôtel jusqu’au niveau du café resto la Perle de Ouaga 2000, étaient barricadées. Les manifestants intimaient l’ordre à tous les conducteurs de véhicules et motocycles voulant emprunter ledit boulevard, de rebrousser chemin.

La délégation de la CEDEAO est conduite par le ministre Bissau-guinéen des Affaires étrangères.

Eugène Sahi