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Burkina Faso, le capitaine Traoré prend de nouvelles mesures d’entrer et de séjour dans le pays

Mis à jour le 23 février 2024
Publié le 23/02/2024 à 1:40 , , , ,

Ne peut entrer et séjourner désormais au Burkina Faso qui veut, mais qui a les documents administratifs du pays requis. C’est la décision des autorités du pays des hommes intègres.  

 

 

La mesure a pour objectif de renforcer le dispositif juridique et institutionnel de gestion des flux migratoires en cette période de lutte contre le terrorisme. Le jeudi 22 février 2024, un projet de loi portant « conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national », a été soumis à l’examen de l’Assemblée législative de transition (ALT).

Le texte a été adopté par les 69 représentants de cette institution mise en place dans le pays en remplacement de l’Assemblée nationale après le coup d’Etat contre le président Roch Marc Kaboré.

Dans son article 5, le texte loi adopté dispose que le séjour sur le territoire burkinabé de l’étranger prend fin à l’expiration de la durée de validité de son visa ou la durée légale de son séjour autorisé.

Quant à l’article 6, il dispose que tout étranger doit se présenter au poste de police frontalière chargé de contrôle de la migration, muni de document de voyage en cours de validité, le carnet de santé et un titre de transport retour.

Selon le ministre délégué chargé de la sécurité, Mahamadou Sana, cette nouvelle loi est en réalité une relecture de la loi de 1984.

« Le texte juridique qui encadre les conditions d’entrée et de sortie des étrangers et des nationaux du Burkina Faso date de 1984. De 1984 à 2024, beaucoup de choses ont changé tant au niveau des menaces qu’au niveau des conventions internationales ainsi que les standards internationaux. Il était temps pour nous de relire l’ordonnance de 1984 pour pouvoir apporter un certain nombre d’éléments », a-t-il fait savoir.

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Les pays membres de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) vont-ils appliquer le principe de réciprocité ? A cette question, le ministre délégué chargé de la sécurité répond par la négation.

« S’il y a réciprocité, nous allons aussi répondre de la même manière », dit-il.

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