L’or, le métal jaune du Burkina Faso sera désormais raffiné dans le pays et non ailleurs. Le jeudi 23 novembre 2023, le capitaine Ibrahim Traoré a pris cette décision qui vise selon lui à mieux contrôler l’exploitation et la circulation du métal jaune dans son pays.

Tout sera traité sur place et non ailleurs. C’est la décision que prend le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso, en ce qui concerne l’or de son pays. Ce choix, il l’a annoncé le jeudi 23 novembre à l’occasion du lancement du chantier de la première raffinerie d’or du Burkina Faso.

Selon l’homme fort de Ouagadougou, cette décision vise à mieux contrôler l’exploitation et la circulation du métal jaune extrait de son pays qui à l’en croire a désormais pour principal produit d’exploitation l’or.

« Pendant longtemps, on nous avait dit que nous ne sommes pas un pays producteur d’or, mais depuis un certain temps, l’or est devenu le premier produit d’exploitation du pays », a révélé le capitaine Traoré, tel rapporté par le confrère Agence d’information du Burkina.

Les premiers produits de cette raffinerie sont attendus dans onze (11) mois. Cette production est estimée à 150 tonnes par an a fait savoir le chef de l’Etat burkinabè pour qui, cette infrastructure est un signe des actes que pose le gouvernement en lieu et place des discours.

La décision de raffiner désormais l’or sur place, a insisté le capitaine Ibrahim Traoré, vise à mieux contrôler la circulation de ce métal. Selon lui, une grande quantité du métal jaune extrait du sous-sol burkinabè sort clandestinement du pays. Et cela contribue au financement du terrorisme. Il a de ce fait invité les orpailleurs, les collectionneurs et autres, à ramener l’or vers l’intérieur et a aussi exhorté la Société nationale des substances précieuses (SONASP), porteur du projet de l’Usine de raffinerie d’or, à multiplier les guichets pour pouvoir collecter le métal jaune, fait savoir le confrère Agence d’information du Burkina.

Richard Yasseu