Depuis le début de la pandémie du coronavirus, tout est au ralenti, et ce n’est pas le secteur tertiaire qui échappe à la donne. Les mauvaises nouvelles s’enchaînent depuis pour ce secteur. Après la semaine internationale de l’artisanat, c’est le Festival Panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO) qui vient d’être reporté. 

« Le secteur ne se porte pas vraiment bien et ce depuis une année que les touristes ne viennent pas. Pourtant, ces événements constituaient des sources de financement pour le secteur », précise, Célestin Zoungrana, président de l’Association professionnelle des hôteliers et restaurateurs du Burkina Faso.

L’organisation de ces événements tels que la Semaine nationale de la culture, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou ou encore le Festival panafricain du cinéma et de la télévision étaient des occasions pour apporter du souffle à leurs finances. Ces événements annulés, les professionnels de l’hôtellerie et du tourisme attendent des mesures pour soulager un secteur déjà en crise.

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« Nous souhaitons – que ce soit au niveau des impôts ou au niveau des taxes – que les municipalités, aussi, revoient un peu les taxes parce qu’à l’heure actuelle, rien ne marche », appelle Célestin Zoungrana.

Une commission interministérielle avait évalué les conséquences qu’occasionnerait la crise sanitaire sur le secteur, mais avec le report du Fespaco, un réajustement de cette évaluation est nécessaire, selon le président de l’Association professionnelle des hôteliers et restaurateurs du Burkina Faso.

Aucune date nouvelle n’est pour l’heure fixée pour la tenue de cet évènement culturel. « Il ne sera pas facile pour nous décider d’une prochaine date parce que cela est lié à l’évolution de la situation sanitaire », a signifié le ministre de la Communication Ousséni Tamboura

Rama Camara (Stagiaire)

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