Un projet de déstabilisation qui vaut des milliards. Un individu a tenté de soudoyer des soldats burkinabè avec une somme astronomique, annoncent les autorités du pays. L’individu a été appréhendé avec des valises pleines de billets de banque, le vendredi 8 novembre à Ouagadougou. Récit d’une opération qui ressemble à un film de fiction.
Il était convaincu de pouvoir acheter la loyauté des soldats avec cinq milliards FCFA.
Mais manque de pot pour lui. L’individu est finalement tombé dans un piège, dévoilant ainsi les sombres intentions qui se cachaient derrière ce plan de corruption, font savoir les autorités comme relaté dans la presse locale.
Selon l’information, il y a quelques jours, un homme, dont l’identité reste pour l’instant inconnue, est entré en contact avec un groupe de soldats pour leur proposer un « marché juteux ».
La proposition ? Engager des actions de déstabilisation en échange d’une somme colossale.
Sans hésitation, les soldats concernés ont immédiatement signalé cette tentative à leurs supérieurs hiérarchiques.
Sur ordre, ils acceptent de jouer le jeu, faisant croire à l’individu qu’ils sont prêts à collaborer.
Le piège est en place, et le plan de déstabilisation continue, apparemment, à se dérouler comme prévu.
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Convaincu de la réussite de son projet, l’individu mobilise la somme vertigineuse de cinq milliards FCFA.
Le vendredi 8 novembre 2024, poursuit la source, il se présente avec plusieurs valises remplies de billets, certain que son complot se concrétisera avec cet investissement.
Mais l’histoire prend une tournure inattendue. L’individu découvre qu’il a été piégé par les soldats qu’il voulait corrompre.
Pris au dépourvu, il se rend compte qu’il est trop tard pour reculer.
Selon l’information, la somme d’argent, désormais en possession des autorités. Elles l’ont transférée au trésor public, où elle est conservée en attendant d’élucider son origine.
Le Burkina Faso est dirigé depuis 2022 par une junte avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré.
Ce dernier est arrivé au pouvoir d’État après un coup d’État contre le lieutenant-colonel Paul Damiba qui lui, avait évincé du pouvoir le président Roch Marc Christian Kaboré.
Maria Kessé
