Bonne nouvelle pour les acteurs de la filière cacao. Le cours à l’international de l’or brun est à la hausse. Il a franchi une barre jamais atteinte depuis des dizaines d’années, apprend 7info.
Il oscillait jusque-là autour de 2 300 dollars soit environ 1 150 000 FCFA. Mais depuis le 13 novembre 2023, tout a changé. Le cours du cacao est à la hausse. La tonne métrique de ce produit agricole a franchi le cap des 4 000 dollars, soit 2 000 000 FCFA.
C’est une première dans l’histoire du cacao depuis des décennies. Ce niveau n’avait jamais été atteint depuis 46 ans au niveau de l’International exchange de Londres, la Bourse où est coté le cacao. Depuis cette période, le cours de l’or brun n’avait pas connu une telle hausse. Il resté en deçà, jusqu’à atteindre 2 603 dollars la tonne métrique au 30 décembre 2022.
Selon certains analystes, cette flambée pourrait se poursuivre pour atteindre un niveau record. La barre de 5 000 dollars (2 500 000 FCFA) est envisagée.
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Comme raison de cette flambée, l’or brun se fait rare. Le cacao n’est produit principalement que par la Côte d’Ivoire et la Ghana. Ces deux pays africains pèsent individuellement 40% et 20% des parts de marché. À deux, la Côte d’Ivoire (premier exportateur mondial) et le Ghana (2e exportateur) pèsent pour 75 % de la production mondiale. Ce qui sous-entend que la fluctuation des cours de ce produit dépend de la santé de ces pays.
Or dernièrement, le changement climatique influe sur les productions. Les phénomènes météorologiques, notamment les pluies intenses en Afrique de l’ouest y sont pour beaucoup.
Mais ces pays principaux producteurs ne pourront pas bénéficier de cette hausse. En tout cas pas dans l’immédiat. La raison, les prix sont fixés en début de campagne. En Côte d’ivoire, depuis le 1er octobre 2023, pour la campagne principale, le kilogramme de la fève de cacao séchée est payé à 1 000 FCFA. Un prix fixé en fonction des cours de l’année précédente. Il faudra donc attendre l’année prochaine pour voir l’impact de cette flambée sur le prix bord champ du cacao.
Richard Yasseu
