Maintenir cette rencontre entre lui et le Cameroun serait contraire aux principes moraux et fondamentaux du football. C’est la position des Comores dont la majorité des joueurs sont déclarés positifs au Covid-19.

C’est sa première participation à la coupe d’Afrique des nations de football (CAN). Et sa brillante prestation lui a valu une qualification en 8e de finale. Mais pour cette étape de la compétition, les Comores partent avec un handicap. La plupart de ses athlètes ne pourront pas jouer contre le Cameroun leur adversaire. Déclarés positifs au Covid-19, douze membres de l’équipe dont le sélectionneur, les deux seuls gardiens et des joueurs clés ne seront pas sur le terrain.

Ce fait ne plaît pas aux autorités sportives comoriennes.  » Dans ces conditions, on ne peut raisonnablement pas envisager un match équitable entre les deux équipes ce cas de force majeure », se désole les Comores dans un courrier adressé à la CAF, et signé par un cabinet d’avocats saisi pour la cause. Pour les adversaires du Cameroun le pays organisateur,  » il serait contraire au fairplay et à la loyauté tant prônée par les instances dirigeantes de la CAF tout comme la FIFA, de laisser se jouer à la date initiale du 24 janvier 2022 sans heurter les principes moraux et fondamentaux qui gouvernent le football ».

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Et d’ajouter que :  » permettre le déroulement sans anicroche du match du 24 janvier 2022 serait à proprement laisser continuer le jeu alors qu’un joueur se tord de douleurs dans l’air de jeu, au vu et au su du public, de l’arbitre et de l’équipe adverse ».

Pour les Comores, un report de la rencontre est nécessaire. La fédération de football des adversaires du Cameroun, appelle donc la CAF à reporter de cinq jours le match.