L’Algérie et la Guinée ont décidé de changer de camp de base, à Bouaké et Yamoussoukro, où elles seront respectivement établies lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), en Côte d’Ivoire, selon une information relayée par la presse nationale et internationale.
Logée à la “Cité CAN’’, un ensemble de résidences meublées, bâties pour servir de camp de base commun aux équipes du groupe D à Bouaké, l’équipe algérienne a décliné l’offre pour choisir un hôtel comme lieu de retraite.
Le Syli national de Guinée a également décidé de renoncer à l‘Hôtel Parlementaire à Yamoussoukro, qu’il devrait partager avec la Gambie, autre équipe du groupe C. Les Guinéens ont jugé “trop spacieux’’, ce cadre et ont préféré un autre réceptif moins grand.
A LIRE AUSSI: CAN 2023-2024 : Groupe C, bataille de Lions au sommet
Que prévoient les textes de la Confédération africaine de football (CAF) dans un tel cas de figure ?
Selon l’article 103, alinéa 2 du chapitre 38 de règlements de la CAF qui traite des “dispositions financières’’, « l’association organisatrice du tournoi final a l’obligation de prendre à sa charge : les frais de séjour des équipes des fédérations participantes pour un maximum de 40 personnes par équipe, à partir de cinq jours avant le premier match de chaque équipe et jusqu’à deux jours après son dernier match, sauf exception due à l’absence de service régulier d’avion ».
Toutefois, l’article 110, alinéa 3 du chapitre 41, qui évoque l’ « engagement des fédérations participantes », prévoit que « chaque association membre participante est responsable notamment du paiement de tous les frais supplémentaires occasionnés par les membres de sa délégation durant leur séjour au tournoi final ».
En clair, il revient à la Côte d’Ivoire, pays hôte de la CAN, d’assurer l’hébergement de toutes les équipes qualifiées. Cependant, celles-ci peuvent décliner les propositions de lieux de retraite qui leur seront faites. À condition de mettre elles-mêmes la main à la poche.
Serge Alain Koffi