L’office nationale des sports (ONS), l’organe en charge de la gestion des infrastructures sportives en Côte d’Ivoire, a publié mercredi, à deux jours de la rencontre Côte d’Ivoire-Seychelles, un communiqué pour annoncer l’annulation de la traditionnelle séance de reconnaissance de terrain d’avant-match pour les deux équipes.
Raison évoquée : éviter à la pelouse du stade d’Ebimpé de subir “de nouvelles agressions’’ après un match test de 2e division le jeudi 9 novembre qui l’a abimé “par endroit à cause de la rudesse du jeu’’.
A moins de deux mois du début de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le communiqué de l’ONS a plutôt renforcé les inquiétudes de certains observateurs du football ivoirien sur la disponibilité de ce stade, où sont programmés le match d’ouverture et la finale de la compétition.
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Fermé déjà à plusieurs reprises pour réhabilitation, ce stade, inauguré en grande pompe en octobre 2020, a été de nouveau fermé le 12 septembre 2023 après l’inondation de la pelouse, suite à une pluie, lors d’un match amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Dans la foulée, des travaux de mise à niveau ont encore été lancés aux pas de course pour rendre la pelouse opérationnelle pour la compétition.
Le match Côte d’Ivoire-Seychelles apparaît comme un test de contrôle de la qualité des travaux en cours. Mais certains acteurs, le pari d’y organiser des rencontres seulement après seulement quelques semaines de travaux est risqué.
« Je pense qu’il n’y avait pas lieu de programmer la rencontre contre les Seychelles sur ce stade. À l’évidence la pelouse n’est pas prête à recevoir une rencontre de foot », estime Richard Niamba, chef de Service sports de Radio Alliance Terre mer (ATM)
Pour lui, les autorités devraient prendre “le temps de préparer le stade pour la cérémonie d’ouverture de la CAN’’ pour éviter “désastre’’.
L’entraineur adjoint d’Issia Wazi, Francis Kouassi, est du même avis : “Je pense que vouloir faire jouer le match des qualifications sur ce stade était un peu précipité. Il fallait prendre tout le temps et l’attention pour remettre en état le terrain’’.
Serge Alain Koffi