La 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d’Ivoire démarre en janvier 2024. Cinq villes du pays que sont Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San-Pedro vont accueillir les matchs. Mais au-delà des rencontres, les supporters auront la possibilité d’apprécier le patrimoine touristique de ces villes, notamment celui de Korhogo.
Située à 635 km d’Abidjan, Korhogo est la troisième ville la plus peuplée de la Côte d’Ivoire et la plus grande ville du nord du pays. Elle est la capitale du district des Savanes et chef-lieu de la région du Poro.
Cette ville va accueillir les rencontres du groupe E qui comprend la Tunisie, le Mali, l’Afrique du Sud et la Namibie.
Les hôtes de la “cité du Poro’’, point de passage stratégique vers le Mali et le Burkina Faso, pourront apprécier les potentialités touristiques de la ville de Korhogo singulièrement et de la région en général.
A LIRE AUSSI: CAN 2023-2024 : atouts touristiques ivoiriens au-delà des matchs, cas San-Pedro
Parmi celles-ci, le mont Korhogo. C’est une colline, située dans le centre de la ville de Korhogo, et qui permet d’avoir une belle vue de la ville. Il mesure un peu plus de 500 m de haut.
La ville compte un musée, le musée Péléféro Gbon Coulibaly, qui a rouvert en janvier 2022 après dix ans de fermeture.
L’évocation de la ville renvoie également aux tisserands de Waraniéné qui est un village, proche de la ville et qui est particulièrement réputé pour ses tisserands. Ceux-ci tissent de longues bandes de 12 à 20 cm de large qui sont ensuite assemblées pour former différents vêtements et couvertures.
Le quartier des sculpteurs de Dalekaha, une rue bordée de boutiques et d’échoppes de masques, statues, de sièges, qui ne manque pas d’attrait.
Situé à une soixantaine de km de Korhogo, Niofouin offre richesse et authenticité. Dans ce village, il y a deux cases fétiches, qui abritent des fétiches qui ont pour vocation de préserver le village des invasions ennemies et des sortilèges. Mais seuls les initiés peuvent y entrer.
Le processus de fabrication du beurre de karité reste l’une des spécificités de la ville. Au quartier Pétit-Paris, la coopérative agricole Tchéregnimin fait découvrir de bout en bout la fabrication et la commercialisation du beurre de karité.
Serge Alain Koffi
