Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, a assuré, en conférence de presse d’avant-match, que son équipe, championne d’Afrique en titre, ne craignait aucune autre sélection. C’était à quelques heures de son match de huitièmes de finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) contre la Côte d’Ivoire, pays hôte de la compétition.
« Nous respectons tout le monde, mais nous ne craignons personne. Nous sommes nos propres ennemis. On a fait de bons débuts, mais tout cela ne compte plus, c’est fini. C’est une nouvelle compétition. Gagner nous permet de continuer. Une défaite et nous rentrons à la maison. Donc, il faut qu’on se prépare », a affirmé Aliou Cissé.
Seule équipe à avoir remporté tous ses matchs de la phase de poules, le Sénégal, grandissime favori de la compétition, défie, ce lundi 29 janvier 2024 à Yamoussoukro, lors des 8es de finale de la CAN, la Côte d’Ivoire. Les Éléphants, il faut le rappeler, se sont qualifiés in extremis pour les huitièmes de finale grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie (1-0).
Battue d’abord par le Nigéria, lors de sa deuxième rencontre de groupe, avant de prendre une raclée face à la Guinée Equatoriale au troisième match, la Côte d’Ivoire a limogé en pleine compétition son sélectionneur Jean-Louis Gasset, remplacé par son adjoint Emerse Faé.
Dans l’histoire de la CAN, les Eléphants et les Lions de la Téranga ne se sont croisés qu’à deux reprises seulement. D’abord à la CAN 1965 en Tunisie et ensuite à la CAN 1986 en Egypte.
Ces deux confrontations ont tourné à l’avantage de la Côte d’Ivoire sur le même score de 1-0.
Mais pour Aliou Cissé, ces références historiques relèvent du “passé’’.
« Le passé, c’est le passé. C’est un 8e de finale de CAN. Ils ont gagné la CAN en 1992 chez nous, c’est bien. On leur a confié quelque chose qu’on a l’intention de récupérer. Les Ivoiriens sont nos frères, ils comprendront que ce qu’on leur a prêtés en 1992. Il faut qu’ils nous le rendent », a-t-il expliqué.
Serge Alain Koffi