La lutte contre le cancer du sein était au menu de la tribune d’échanges « Tout savoir sur », du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG), le mardi 11 octobre 2022, à Abidjan-Plateau. Les autorités sanitaires ont annoncé, pour bientôt, l’ouverture d’un centre de dépistage.

L’occasion était bonne pour l’hôte du CICG, la Professeure Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du Centre national d’Oncologie médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), d’instruire les journalistes et les internautes sur le dépistage et les mesures préventives  du cancer du sein.

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Au nombre des actions menées et à venir, par le gouvernement contre cette pathologie, la Professeure Judith Didi-Kouko a annoncé l’ouverture d’ici fin à 2022, d’un Centre de prévention du cancer.

« Le CNRAO s’apprête à ouvrir son centre de prévention du cancer pour que ce ne soit plus qu’en octobre. Tout notre matériel de dépistage du cancer du col est déjà livré. On fait le dépistage du cancer de la prostate par le dosage de taux de PSA. On a acheté deux appareils qui nous permettent d’aller en communauté. Les gens n’ont plus besoin de venir au CNRAO pour qu’on prenne leur sang », a-t-elle souligné.

À en croire la directrice, les choses seront plus visibles sur le terrain dès le mois de novembre.

« Pour les cancers principaux, nous sommes en train de monter notre petite unité pour que la sensibilisation ne se limite pas seulement en octobre et en novembre de chaque année. L’objectif de l’État est que le dépistage se fasse sur toute l’année. Car, si la maladie est découverte tôt, non seulement le traitement est moins mutilant, mais il coûtera moins cher. En ce moment, la chimiothérapie n’est pas nécessaire », a précisé la Pr Judith Didi-Kouko Coulibaly.

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« 9 femmes sur 10 guérissent de la maladie si elle est découverte tôt, c’est-à-dire au moment d’un dépistage, au moment où on pense être en bonne santé », a fait savoir la directrice du CNRAO qui invite les femmes à se faire dépister. Car, dira-t-elle, le cancer du sein n’est pas égal à la mort.

Tristan SAHI