Santé

Cancer, un espoir avec le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie d’Abidjan

Mis à jour le 24 octobre 2022
Publié le 24/10/2022 à 3:30 , ,

Selon le Programme national de lutte contre le cancer, une femme sur huit risque d’avoir cette maladie qui s’attaque au sein d’ici 2030. Mais la pathologie peut être combattue. Un centre spécial ouvre à cet effet.

 

 

Le cancer du sein est le premier cancer de la femme en Côte d’Ivoire. Cette maladie représente 19% de tous les cancers et plus du tiers de tous les cancers féminins avec plus de 3 300 nouveaux cas et près de 1 800 décès chaque année. Pour faire face, le gouvernement multiplie les actions.

L’ouverture du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara CNRAO, placé sous l’autorité de la directrice Pr Judith Didi-Kouko Coulibaly, marque une étape importante de la lutte contre la maladie. L’un des objectifs des autorités ivoiriennes est de rendre le traitement du cancer accessible à tous, à travers le CNRAO où aucun traitement n’est retardé pour des difficultés financières.

Selon le CNRAO, en quatre ans et demi, le centre a ainsi permis de réduire le risque de décès par cancer du sein de 25%, selon le CNRAO. La structure spécialisée qui veut offrir une prise en charge optimale est en train de se doter d’un centre de nutrition en cancérologie dont la première pierre a été posée le 6 octobre 2022. Composé d’une salle d’attente pour les familles, de trois salles de consultation en nutrition, d’une salle de cuisine, d’une salle de démonstration, d’une salle de kinésithérapie, d’un bureau de nutritionniste, d’un bureau de la psychologue, etc., l’ouvrage va s’étendre sur une superficie de plus de 200 m2.

 

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En plus du CNRAO, l’État a lancé la construction du centre national de radiothérapie et d’oncologie médicale de Grand-Bassam. L’objectif est d’accroître l’offre de traitement des patients atteints de cancer. La première pierre a été posée le 3 mars 2022 et la livraison de cette structure spécialisée d’un coût de 100 milliards FCFA est prévue en 2025.

Le CNRAO s’apprête à ouvrir également d’ici la fin 2022, un Centre de prévention et de dépistage opérationnel toute l’année pour permettre aux femmes et aux hommes de se faire dépister par des spécialistes.

Une politique sociale y est même mise en place pour que toute personne diagnostiquée positive au cancer, même sans argent, arrive à se soigner, de payer après ou à son rythme son traitement.

Malgré ces progrès importants, 70 % des cas de cancer diagnostiqués en Afrique subsaharienne le sont à des stades tardifs. Cela pose un réel problème de prise en charge thérapeutique.

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