Quelques jours après l’inauguration officielle de l’échangeur du carrefour Akwaba à Port-Bouët, la circulation sur la voie Port-Bouët – Koumassi reste un sujet de débat parmi les usagers. Si certains constatent une amélioration, d’autres, au contraire, ne voient aucun changement notable.

Pour Alexandre Vallet, un habitué de cet axe en provenance de Grand-Bassam, la situation demeure inchangée.

« Il n’y a même pas d’amélioration. On est dans le véhicule depuis 8h.

Il est 10h27 et on n’est pas encore arrivé au grand carrefour de Koumassi », déplore-t-il, soulignant la persistance des embouteillages.

Gahé Vivien, qui devait se rendre à un rendez-vous d’affaires au Plateau, partage le même sentiment.

Parti à 8h30, il est toujours coincé à la sortie du carrefour Akwaba à quelques minutes de son rendez-vous.

« Jusque-là, je suis encore dans l’embouteillage. Je ne sais pas à quoi a servi le nouvel échangeur d’Akwaba », regrette-t-il.

Des avis plus optimistes

D’autres usagers, en revanche, estiment que la situation s’améliore progressivement. Yaba Aristide et Denis Koffi saluent le travail effectué par le gouvernement.

« Après l’ouverture de l’échangeur, le trafic avance bien. Nous sommes satisfaits en attendant que les travaux finissent totalement », assure Aristide.

“Si les travaux du grand carrefour de Koumassi s’achèvent, tout va aller comme sur des roulettes. Sinon, ce nouvel échangeur vaut un autre mandat pour le PRADO (président Alassane Ouattara)”, se réjouit Denis. ”.

Le grand carrefour de Koumassi, un autre point de blocage

D’autres usagers soulignent un problème persistant à la descente du pont en provenance de Grand-Bassam.

« Ici, au feu venant de l’aéroport, rien n’a vraiment changé. La circulation est ralentie par le feu tricolore installé ici, ce qui complique la situation des automobilistes », confie un automobiliste à 7info.

Si le carrefour Akwaba semble respirer un peu mieux, un autre point noir de la circulation persiste : le grand carrefour de Koumassi.

Ce dernier devient un nouveau goulot d’étranglement, piégeant les véhicules dans des embouteillages interminables.

En attendant une résolution complète des problèmes de circulation sur cet axe stratégique, le monument « Atoou » ou Akwaba continue de trôner fièrement à l’entrée de la capitale économique ivoirienne, symbolisant l’accueil et l’hospitalité de la Côte d’Ivoire.

Tristan Sahi