Alors qu’elle estime qu’être représentée à la commission centrale de la CEI lui revient de droit, l’UDPCI fait remarquer au ministre Vagondo Diomandé que ce n’est pas le cas.
C’est le grand étonnement à l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) après l’annonce du gouvernement sur la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI). Le parti de Mabri Toikeusse qui s’explique difficilement son absence à ce niveau de représentation de la CEI, est allé en parler au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
À la Direction générale de l’administration du territoire (DGAT) où elle a été reçue le mardi 12 juillet 2022, la délégation de l’UDPCI a indiqué que sa démarche se fait au regard des résolutions du dialogue politique en ce qui concerne la réforme de la CEI.
Pour Jean Blé Guirao, le secrétaire général de ce parti qui avait à ses côtés Woi Méla Gaston et Son Jérôme, alors que conformément à ces résolutions, son parti a fait connaître par courrier le nom de son représentant comme toutes les autres formations politiques, il est étonnant que le communiqué du conseil des ministres du mercredi 6 juillet 2022 ait un contenu « contraire à la lettre et à l’esprit » des conclusions du dialogue politique.
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Selon l’information, le directeur général de l’administration du territoire a indiqué avoir pris bonne note des préoccupations du parti fondé par feu le général Robert Guéi et s’est engagé à les faire remonter au ministre de l’Intérieur.