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Centrafrique :  malgré les menaces des groupes armés, la présidentielle s’est déroulée dans le calme  

Mis à jour le 28 décembre 2020
Publié le 28/12/2020 à 4:45 , , , ,

Alors qu’on redoutait des violences suite aux menaces des groupes rebelles qui avaient promis « marcher sur Bangui », la capitale, les centrafricains sont sortis le dimanche 27 décembre 2020 pour élire leur président et leurs députés.  

Les centrafricains se sont rendus aux urnes le dimanche 27 décembre pour élire leur président. Quinze candidats étaient en lice. Parmi eux, le président sortant, Faustin Archange Touadéra qui souhaite rempiler pour un deuxième mandat. C’est un scrutin qui s’est tenu dans un climat de peur et de menaces de violences. Depuis des années, ce pays d’Afrique central a vu naître sur son territoire des groupes armés qui contrôlent certaines parties.

Ces factions rebelles menaçaient de descendre sur Bangui la capitale. Mais elles ont été stoppées dans leur élan par des troupes étrangères notamment les forces russes et rwandaises appuyées par les casques bleus de la force de maintien de la paix de la mission de l’Organisation des nations unies (ONU) en Centrafrique (Minusca).

En attendant, les premiers résultats de la présidentielle, les forces étrangères et l’armée régulière tiennent toujours la capitale et empêchent les rebelles de progresser.

Arnaud Houssou

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