Le Bureau ivoirien des droits d’auteur (BURIDA) a décidé de taxer tous les organisateurs des cérémonies, mariage, baptême, anniversaire, dans le district d’Abidjan avec des personnes autres que les membres de leurs familles.
« Avis aux organisateurs d’évènements au cours desquels des œuvres artistiques (musiques, films, sketch…) sont diffusées telles que les : mariages, baptêmes, anniversaires. Si vous organisez votre fête à domicile ou hors du domicile, avec des personnes autres que les vôtres, en famille restreinte, que l’entrée soit gratuite ou payante, vous devez vous acquitter de votre redevance de droits d’auteur… des tarifs forfaitaires sont aménagés pour vous : mariage : 30 000 FCFA, baptême : 5 000 FCFA : anniversaire 5 000 FCFA », indique un communiqué du BURIDA publié sur sa page facebook.
Quant à l’intérieur du pays seul le tarif forfaitaire du mariage change, il est fixé à 20 000 FCFA.
Comment le BURIDA va-t-il encaisser les fonds en provenance des organisateurs de ces cérémonies dès lors qu’il les entrevoit comme des « redevances »? Existe-t-il un dispositif légal qui institue la perception de redevance sur l’utilisation des oeuvres artistiques?
Avec cette nouvelle mesure, le BURIDA en proie à des difficultés financières multiples veut renflouer ses caisses longtemps asséchées.
Arnaud Houssou
7info.ci