C’est l’échec de Barak Obama. Le premier Président noir des États-Unis d’Amerique, Démocrate, n’a pas su réduire les inégalités à l’égard de la communauté noire américaine. Pire, il laisse derrière lui, à l’issue de deux mandat le spectre inquiétant, ressurgi des heures sombres de l’histoire contemporaine de l’Amérique, celle de la ségrégation, que l’on pensait lointaines, enfouies, définitivement derrière nous. Deux meurtres -peut on appeler cela autrement?- de deux jeunes noirs par des policiers, l’un Alton sterling à Baton rouge (Louisiane), l’autre, Philando Castille, à … dans le Minesota. Deux de plus. Deux de trop. Après ……. c’est à une épidémie de bavures politiciennes, contre des noirs, que l’Amerique d’Obama doit faire face.
La réaction, hier, la plus bête qui soit. Un jeune noir, ancien combattant, a abattu cinq policiers, blessé plusieurs autres, comme à l’entraînement, au stand de tir, alors même qu’ils encadraient une manifestation de protestation des meutres précédents. Meurtre contre meurtre. Dans les années 60, certains ont parlé de guerre civile pour qualifier la lutte des noirs pour les droits civiques et contre la ségrégationniste. Jusqu’où ira la légitime exaspération des afro-americians? Quand s’arrêteront les débordements de la police
Huit ans à la tête de la première grande puissance mondiale, le résultat est forcément contrasté. Ici l’échec est patent. Espérons que le successeur du President Obama, qui pourrait être une femme pour la première fois, trouve les mots, les gestes et les mesures pour apaiser les tensions. Suivez mon regard.
Philippe Di Nacera
Directeur de la publication
