Le plus grand forum des affaires du secteur privé ivoirien, la CGECI Academy 2019, a refermé ses portes, ce mardi 15 octobre après deux (02) jours de travaux. Plusieurs recommandations en ont résultées.
Trouver des solutions et faire des propositions aux gouvernants africains afin de développer l’environnement des affaires en Afrique. Tel était l’objectif principal de la 8eme édition de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) Academy 2019. D’où le thème, « environnement des affaires : quel modèle privilégié pour le développement des affaires en Afrique ». Il ressort au terme de cette édition, plusieurs recommandations sur le plan environnemental, sécuritaire, financier et fiscal.
Au niveau environnemental, les participants recommandent aux gouvernements d’adapter les curricula de formation aux évolutions sectorielles notamment dans les secteurs d’avenir tels que l’économie numérique, de promouvoir un dialogue social plus dynamique et adapté au contexte socio-économique. Au plan sécuritaire, ce sont entre autres la création d’un environnement sécuritaire favorable à l’investissement, garantir la sécurité juridique et judiciaire pour le développement des entreprises et de créer les conditions favorables à l’innovation et à la protection de la propriété intellectuelle.
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Quant au niveau financier, il a été suggéré la création un cadre réglementaire pour les financements alternatifs à l’endroit des startups et d’accroître la part des PME dans la commande publique et leur garantir les délais de paiement.
Selon le ministre Patrick Achi, Secrétaire général à la Présidence de la République, par ailleurs président de la cérémonie officielle de clôture, ces conclusions seront entièrement endossés par l’Etat de Côte d’Ivoire. Car, dit t-il, ils vont dans le sens de l’impérieuse nécessité d’instaurer une nouvelle alliance entre l’Etat et le Secteur Privé afin d’accélérer le développement de la Côte d’Ivoire.
Patrick Achi a rappelé les performances économiques de la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise post-électorale de 2011. Il a indiqué que, grâce à la stabilité politique et sociale, le pays connait depuis 8 ans un fort taux de croissance, parmi les meilleurs au monde. Selon le Secrétaire général de la Présidence, ces résultats qu’a connu le pays, n’auraient pu être obtenus sans le secteur privé. « Il montre indubitablement que c’est l’ensemble du secteur privé qui génère la richesse nationale », déclare t-il.
Toutefois, Patrick Achi ajoute que pour atteindre ces performances économiques, l’Etat de Côte d’Ivoire a pris plusieurs mesures phares pour promouvoir l’environnement des affaires. Il s’agit de l’association du secteur privé à l’élaboration des deux plans nationaux de développement 2012-2015 et 2016- 2020, de l’instauration d’un dialogue fructueux avec l’Etat par la création d’un comité de concertation Secteur public- Secteur privé et l’apurement de la dette intérieure.
Jean Marie Ackah, Président de la CGECI a pour sa part indiqué que ces recommandations doivent être capitalisées par des actions concrètes, en vue de faire du climat des affaires en Côte d’Ivoire, l’un des plus compétitifs au monde.
Tout en reconnaissant et saluant les efforts consentis du gouvernement en faveur du secteur privé, il fait savoir que beaucoup reste encore à faire, notamment au niveau de la fiscalité pour le développement des affaires en Côte d’Ivoire. « Il reste bien entendu que ce sujet de l’environnement des affaires, est très vaste et que les réflexions devront certainement se poursuivre sur ces recommandations et engagements », souligne Jean Marie Ackah.
La cérémonie de clôture a été marquée par la signature d’un protocole d’accord de coopération entre la CGECI et le secteur privé du Rwanda, qu’il faut rappeler était le pays invité d’honneur de cette 8ème édition de la CGECI Academy.
Drissa DIANE
7info.ci
