Le grand rendez-vous du secteur privé rempile pour la 10e fois. L’édition 2022 du Forum annuel de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI Academy) s’est ouverte le jeudi 27 octobre 2022 dans la commune de Cocody. Un rassemblement qui intervient dans un contexte marqué par de nombreux chocs tant au niveau mondial que régional.
« Quels partenariats pour valoriser le potentiel des entreprises en Afrique », c’est autour de ce thème que les acteurs du secteur privé plancheront du 27 au 28 octobre 2022, à l’occasion de la 10e édition de la CGECI Academy.
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La cérémonie d’ouverture de ce forum annuel a mobilisé la présence des présidents d’institutions, membres du gouvernement, représentants du corps diplomatique, présidents des patronats francophones et chefs d’entreprises.
Cette année, la tenue de ce grand rendez-vous du secteur privé qui a ouvert ses portes pour la première fois en 2012 intervient dans un contexte bien particulier. Un environnement marqué par des crises, à la fois sanitaire, énergétique et sécuritaire.
Sont en cause, le ralentissement de l’activité économique mondiale, la persistance des difficultés d’approvisionnement, l’apparition de nouveaux variants de la COVID-19, une inflation élevée et des risques financiers croissants dus à des niveaux d’endettement élevés et de plus en plus préoccupants.
Selon Jean-Marie Acka, le président de la CGECI, cette multiplicité de chocs pourrait avoir une forte incidence sur les économies mondiales.
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« Au plan international, l’évolution défavorable de l’environnement géopolitique et la persistance de l’inflation ont amené la Banque Mondiale à revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année et l’année prochaine. Le risque de stagflation fait désormais planer de lourdes menaces sur les économies mondiales, notamment les économies en développement qui pourraient se heurter à un durcissement des possibilités de financement. Au plan régional, les dernières prévisions disponibles indiquent un ralentissement de la croissance de l’Afrique subsaharienne pour cette année, dans un environnement mondial marqué par des chocs multiples et nouveaux, une forte volatilité et des incertitudes. L’activité économique devrait progresser de 3,6% seulement en 2022 contre 4,1% en 2021 », a-t-il conclu.
Maria Kessé
