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Changement de pouvoir au Niger, faut-il craindre pour le séjour de Barkhane ?

Mis à jour le 27 juillet 2023
Publié le 27/07/2023 à 11:00 , , , , ,

Le temps de repos aura duré moins de six mois avant que tout se complique. La France avait choisi de rester au Sahel avec comme base arrière le Niger. Mais ce mercredi 26 juillet 2023, l’avenir de la force française « Takuba » dans le pays, est menacé.

Tout s’obscurcit après un putsch qui a renversé le président nigérien, Mohamed Bazoum. Est-ce la fin des patrouilles dans le désert du Sahel ? Les soldats français vont-ils plier bagages, une nouvelle fois après leur départ du Mali et du Burkina Faso ?

La situation est mal embarquée après que les putschistes ont justifié leur acte par une situation sécuritaire délétère comme ce fut le cas au Mali et au Burkina Faso.

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Le 18 février 2023, quatre centrales syndicales nigériennes avaient exigé le démantèlement « dans les plus brefs délais » des bases militaires étrangères installées dans leur pays.

Le communiqué intervenait seulement quelques mois après que la France a achevé de transférer au Niger sa force « Barkhane », poussée hors du Mali par la junte au pouvoir. De son côté, le Burkina Faso a indiqué la date butoir du 31 décembre 2023 pour que les militaires français quittent le territoire.

Si le nouveau régime se confirme au Niger, la force française pourrait encore quitter le pays. Partir et encore partir… Mais où partir ?

Paris reste en guerre au Sahel contre le terrorisme. Une guerre qui se poursuit dans un cadre légal imprécis (et jamais discuté par les parlementaires), avec des méthodes opaques que la France compte même étendre aux pays côtiers du golfe de Guinée.

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Désormais, le cœur de « Barkhane 2 » déployé à  Niamey, capitale du Niger, bat la chamade.

Rappelons que le Niger concentre l’essentiel des troupes françaises (1 200 soldats environ). Si une bonne partie du matériel roulant a, petit à petit, été rapatriée, la composante aérienne est maintenue pour surveiller mais aussi pour frapper.

Le reste des effectifs est stationné dans les bases de l’armée française à Dakar (Sénégal), N’Djamena (Tchad) et Abidjan (Côte d’Ivoire).

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