La deuxième édition du Festival des chants et oralité en pays bété en hommage au professeur Zadi Zaourou se tient à Yacolidabouo, son village natal. Ouvert le 23 mars 2018, il prend fin ce 25 mars. Le festival enregistre la présence d’une bagatelle de personnalités du monde culturel et universitaire.
Le centre culturel Zadi Zaourou de Yacolidabouo a accueilli l’ouverture de la deuxième édition du Festival des chants et oralité ce 23 mars 2018. Les poètes du gwégwé, les danseurs aux pas endiablés et autres chansonniers ont entretenu l’assistance dans une ambiance conviviale.
Le développement de proximité du village axé sur la participation des femmes aux prises de décisions a été mis en exergue au cours de la rencontre d expression culturelle par le chant et la parole.
» Didiga festival est plus qu’un festival, mais une invitation à connaître les peuples bétés par les chants. (…) Il s’agit de créer un espace culturel devant contribuer à promouvoir la culture et l’histoire des différents peuples bété. Promouvoir l’économie touristique par la présence de nombreux invités « , explique Eugène Zadi, commissaire général du Festival.
Le DG de Côte d’Ivoire Tourisme, Jean Marie Somet, a dit sa fierté de voir évoluer l’événement. « Bravo à Eugène Zadi pour ce que tu as fait des idées fondamentales de tes frères. Mon rôle est de faire de ce festival un flambeau pour la Côte d’Ivoire » assure-t-il.
Invité spécial, le groupe Magic System se montre séduit à travers son porte-parole Asalfo.
Le Festival rend hommage au maître du Didiga, le prof Zadi Zaourou, universitaire et homme politique ivoirien. Par l’esthétique du Didiga, il a transposé dans les anales et soumis à étude l’expression culturelle orale.
Le Festival commemore l’anniversaire de sa mort.
Nesmon De Laure , envoyée spéciale
Source: rédaction Pôleafrique.info
