Politique

Charles Blé Goudé rejette la plateforme de Bédié  

Mis à jour le 23 septembre 2019
Publié le 23/09/2019 à 5:30 , , ,

Le président du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples (COJEP), Charles Blé Goudé s’est prononcé sur les propositions d’intégrer les nouvelles alliances qui lui sont faites. Il n’est pas question pour lui d’entrer dans un groupement mis en place pour combattre un individu.

Alors qu’il est toujours logé dans un hôtel au Pays-Bas après son acquittement par la Cour Pénale Internationale (CPI), Charles Blé Gougé enchaîne les interviews sur médias internationaux. Le 19 septembre, c’est la chaîne panafricaine VoxAfrica qu’il recevait.

Au cours de l’entretien, le président du COJEP est revenu sur l’actualité politique de son pays, notamment la question des nouvelles alliances mises en place par des partis politiques de l’opposition. Sur cette question, Charles Blé Goudé à été sans détour. Il a indiqué être approché par les dirigeants du PDCI et du FPI qui lui ont fait la proposition d’adhérer à leur coalition.

Pour Charles Blé Goudé, il n’est pas question d’intégrer une plateforme qui est mise en place pour combattre un individu. « Je ne rentrerai pas dans une plateforme qui est mise en place pour combattre un individu. Je sais ce que cela à apporté comme tristesse à mon pays que de combattre des individus. Je veux mener un combat autour de valeur et de principe. », a-t-il déclaré, avant de faire savoir qu’il prendra le temps d’étudier les valeurs et principes de ces différentes plateformes.

Pour Charles Blé Goudé, les plateformes et les alliances se construisent autour des valeurs et principes. « On le dit souvent dans notre pays que les alliances se font et se défont, et on le dit fièrement. Cela est une honte pour notre pays. Si se sont des alliances de principe et valeur, elles ne devraient pas se faire et se défaire.  On ne vient pas ici aujourd’hui parce qu’on veut changer son statut politique ou pour son intérêt personnel et si cela ne marche pas, demain on est de l’autre coté. Je ne marche pas comme ça, je veux un pays de valeur et principe », martèle l’ex détenu de la CPI.

DIANE Drissa

7info

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