Pourra-t-il célébrer ses 54 ans de carrière avec ses fans ivoiriens ? Depuis l’annonce de son concert prévu dans le mois de novembre 2023 à Abidjan, des voix s’élèvent pour appeler à faire un black-out sur le rendez-vous.
Le concert est prévu le 17 novembre 2023 au palais de la Culture d’Abidjan Treichville. Mais le projet de l’artiste malien Salif Kéita ne plaît pas à tous sur les bords de la Lagune Ebrié.
Depuis l’annonce de ce rendez-vous, des voix qui appellent au boycott se font entendre sur la toile. Selon certaines d’entre elles qui font allusion à l’épisode des 49 soldats ivoiriens autrefois en mission, et qui ont été détenus pendant de longs mois à Bamako, l’artiste devrait célébrer les 53 ans de sa carrière chez lui pas en Côte d’Ivoire.
Ce rendez-vous de la culture est-il menacé ? Jean Bedel Kouadio, est sociologue. Il est à craindre que Oui, dit-il. Il appelle les autorités ivoiriennes à prendre des dispositions pour éviter l’empêchement de la tenue de l’événement annoncé en terre ivoirienne.
« La Can 2023, est prévue pour le mois janvier 2024. Pour ne pas donner une image négative de notre pays, il faut que les autorités ivoiriennes donnent de la voix pour mettre fin à cet appel au boycott contre Salif Keita », recommande-il à 7info qui l’a joint.
« S’ils boycottent le concert d’un artiste malien que feront-ils demain dans les stades », s’interroge Jean Bedel Kouadio.
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Cette situation d’appel au boycott de concerts en Côte d’Ivoire d’artistes maliens n’est pas la première. Courant août 2022, alors qu’ils avaient aussi des rendez-vous à Abidjan, des voix s’étaient aussi levées pour appeler au boycott des concerts de Oumou Sangaré, Capitaine Balla.
Le célèbre artiste malien, auteur du titre à succès « Nous pas bouge », il faut le rappeler est auteur d’un tube en l’honneur du président ivoirien Alassane Ouattara. Cette chanson spéciale était sortie courant 2015. Il l’avait même chanter en chœur avec le président ivoirien à Grand-Bassam.
