Dans la nuit de lundi 12 à mardi 13 novembre, des échanges de tirs entre Israël et la bande de Gaza ont entraîné la mort de sept personnes. Toutes sont palestiniennes. Plus tôt dans l’escalade des échanges, un soldat israélien et une israélienne étaient blessés.
Un mort est décompté en Israël. Ce mardi matin, les violences se poursuivaient mais à une fréquence moindre. Depuis lundi soir dans la nuit, L’Égypte et les Nations unies tentent de poursuivre leurs efforts pour parvenir à arracher un cessez-le-feu.
Gain de cause. Dans la journée, sous la houlette de l’Égypte, le Hamas et ses alliés ont annoncé un cessez-le-feu avec Israël. Ils déclarent qu’ils le respecteront si, de son côté, l’État hébreux s’engage à faire de même. Israël n’a, pour le moment, pas encore donné de réponse.
Après les meurtrières « marches du retour » au printemps dernier, dont le bilan s’élève à 180 morts, menées par les gazouillis le long de la frontière qui les sépare d’Israël, c’est une nouvelle page de guerre sanglante qui s’est ouverte, sous le regard de la communauté internationale. Cette dernière essaie depuis bien trop longtemps, de trouver une issue à ce conflit.
Mais les tentatives avortées de retour au calme entre les deux entités ne sauraient arriver sans, au préalable, la résolution politique et effective de cette guerre fratricide opposant depuis 2006 le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et l’Autorité nationale palestinienne, reconnue par plus de 120 pays, et dirigée par le Fatah de Mahmoud Abbas.
Chacun des deux partis revendique sa légitimité au nom de la représentativité du peuple palestinien. Depuis 2011 et les accords du Caire, de fréquentes rencontres et tractations ont lieu entre les deux frères ennemis en vue d’une réconciliation. Mais sur beaucoup de points, les négociations bloquent (gouvernance, devenir des fonctionnaires…), et l’accord recule sans cesse, les deux camps se rejetant la faute sans arrêt.
Victor Merat, stagiaire
Poleafrique.info
