Aliment complet, le pain est devenu la nourriture quotidienne des Ivoiriens. La denrée est aujourd’hui consommée par 80% de la population.
L’Ivoirien et le pain, c’est le couple parfait. L’aliment riche en glucides est beaucoup consommé par la population de Côte d’Ivoire. Il est devenu le deuxième mets après l’Attieké.
« Je consomme beaucoup le pain. Moi et ma famille mangeons au minimum deux baguettes la journée » déclare à 7info, devant une boulangerie, Lamine Doumbia venu acheter du pain.
Riche en vitamine B, le pain est aliment coupe-faim beaucoup utilisé pour le petit-déjeuner.
« C’est le repas idéal, je m’en procure tous les matins pour le petit déjeuner, en plus c’est moins cher », soutient Sylvie, une habituée des boulangeries.
Aujourd’hui, pour mieux fournir « le pain » à l’Ivoirien, les professionnels de la boulangerie invitent le gouvernement à améliorer leurs conditions de travail.
« Nous demandons au gouvernement de diminuer le prix de la farine. C’est un sacrifice qu’on fait actuellement, on l’accepte, mais à long terme, cela sera difficile » confie à 7 info, Sangaré Ismaël, le responsable d’une boulangerie sis à Abobo-Baoulé.
Considéré comme un aliment de base, le pain est largement commercialisé en Côte d’Ivoire. 8 Ivoiriens sur 10 en consomment chaque jour. C’est pourquoi Yves Aka, responsable d’une organisation de consommateurs, demande à l’État d’assainir le secteur de la boulangerie.
« Les boulangers ont besoin du soutien de l’État. Si cela n’est pas fait, il faut revenir à la table de discussion », recommande-t-il.
Substance énergétique, le pain est vendu à 150 FCFA la baguette sur toute l’étendue du territoire national. Mais avec l’augmentation du prix de la farine, celui du pain a failli flamber, les boulangers ivoiriens avaient même prévu faire une grève. Heureusement, des discussions avec les autorités ivoiriennes ont porté leur fruit.
« Nous suspendons le mot d’ordre de grève et nous demandons à nos pères de poursuivre leurs activités professionnelles » stipule Amadou Coulibaly président du haut patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI) au micro de 7info.
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Si au fil du temps cette convention avec l’État de Côte d’Ivoire n’est pas respectée, le secteur de boulangerie connaîtra toujours des perturbations. Un désagrément pour l’Ivoirien, qui fait du pain son repas quotidien.