Ce vendredi 22 novembre 2024, la présidence de la COP29 a rendu public le nouveau projet d’accord sur le financement de l’action climatique dans les pays en développement. Il s’agit de fournir un appui financier par an d’ici à 2035. Mais le montant ne convient pas au groupe africain présent à ce rassemblement sur le climat.
Il est « totalement inacceptable », c’est ainsi que le groupe africain à la COP29 réagit au nouveau projet d’accord sur le financement de l’action climatique dans les pays en développement.
Ce vendredi 22 novembre 2024, par la voix de son porte-parole, le négociateur kényan, Ali Mohamed, ce groupe l’a fait savoir, apprend 7info de la presse présente à Bakou.
Dans sa proposition, la présidence azerbaïdjanaise de la COP29 propose de fixer à 250 milliards de dollars par an d’ici à 2035 la contribution des pays développés à la finance climatique pour les pays en développement.
Mais pour le groupe africain, il s’agit d’une proposition « totalement inacceptable et inadaptée pour mettre en œuvre l’accord de Paris ».
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Selon les pays en développement, les pays riches devraient fournir entre 500 et 1300 milliards de dollars par an pour les aider à sortir des énergies fossiles et s’adapter au réchauffement climatique.
La position est aussi soutenue par l’alliance des petits Etats insulaires (Aosis). Cette organisation dénonce ce qu’elle appelle un « mépris » pour leurs « peuples vulnérables ».
« Nous en appelons à la conscience morale de ceux qui affirment être nos partenaires pour qu’ils soient de notre côté, nous tendent la main et ne nous abandonnent pas », dénonce dans un communiqué ce groupe d’îles du Pacifique, des Caraïbes ou d’Afrique.
Richard Yasseu