Dans la lutte contre la corruption, six professionnels de la santé ont été sanctionnés pour fautes graves dans l’exercice de leurs fonctions.
Ils risquent des sanctions pénales. Eux, ce sont des professionnels de santé qui se sont rendus coupables de fautes graves dans l’exercice de leurs fonctions. Face à la presse le vendredi 21 janvier 2022, l’inspecteur général du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption a révélé le mal commis et les sanctions administratives prises à leur encontre.
Au Centre hospitalier et universitaire de Cocody, un ambulancier reconnu coupable de détournement de malade vers une clinique privée a été mis à la disposition de l’ANEHCI-LMO, une structure de recrutement, avec suspension de toute activité hospitalière. À l’hôpital général de Koumassi, un infirmier diplômé d’État, major du service d’hospitalisation en Médecine, a lui aussi été reconnu coupable de vente parallèle de médicaments à son propre compte. Il a été suspendu pour trois mois avec incidence financière.
Le directeur du Centre hospitalier régional d’Abobo, reconnu coupable de manque de leadership ayant occasionné le détournement des paiements des frais d’hospitalisation, de manque de dispositifs d’accueil et du non-respect des mesures de la gratuité ciblée, a été relevé de ses fonctions. Des responsables des services de Gynécologie obstétrique, de Laboratoire de biologie, du Bloc opératoire et de l’Accueil de ce centre ont aussi eu cette sanction.
À la Formation communautaire de Port-Bouët 2, un docteur a été reconnu coupable de prescription abusive et d’utilisation de circuits parallèles d’examens de laboratoire et de détournement de patients. Il a été suspendu pour trois mois.
Reconnu coupable de surfacturations, il a été adressé un avertissement au président du Conseil d’administration de l’AGEFOSYN Niangon à Yopougon.
Par ailleurs, selon l’inspecteur Goli Bi Irié Mathurin, les auditions, confrontations et attestations de preuves se poursuivent pour certains mis en cause dans d’autres établissements sanitaires.
Ces sanctions sont dans la droite ligne de la vision du président ivoirien Alassane Ouattara, déterminé à enrayer le mal dans l’administration nationale.