L’organisation internationale de défense des droits de l’homme, Amnesty international, a appelé vendredi les autorités ivoiriennes à indemniser les fermiers, expulsés de Gesco Rivière, il y a un an.
“Les autorités ivoiriennes doivent de toute urgence indemniser les 133 fermier·e·s, leurs employé·e·s et leurs familles dont les moyens de subsistance ont été détruits à la suite des expulsions forcées sur le site de Gesco Rivière à Abidjan’’, a déclaré Amnesty International, dans un communiqué.
« Les fermier·e·s de Gesco Rivière n’ont jusqu’à présent bénéficié d’aucune de ces mesures (d’indemnisation).
Il est essentiel que toutes les personnes affectées par les expulsions forcées qui n’ont pas reçu d’indemnisation puissent en bénéficier sans délai », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional par intérim d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
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Le 21 février 2024, dans le cadre d’une série d’expulsions, initiée par le district d’Abidjan, les enclos et bassins de pisciculture appartenant aux membres d’une association, ont été démolis.
Un an après les démolitions, aucun·e des fermier·e·s de Gesco Rivière n’a reçu de compensation pour ses pertes, explique Amnesty international, qui cite le président de l’association, selon Guillaume Ballé Zilé.
Serge Alain Koffi