La Chambre de Commerce Européenne (EUROCHAM) espère “bénéficier’’ de la croissance économique de la Côte d’Ivoire prévue pour s’établir en 2024 à 7%, et souhaite que 2025 soit “une année électorale apaisée’’, a déclaré jeudi son président Christian Delmotte.
“En ce qui concerne notre terre d’accueil la Côte d’Ivoire, la croissance est prévue pour cette année à 7%. Et nous espérons bien en bénéficier. Nous arrivons dans une année électorale et nous la souhaitons apaisée. La Côte d’Ivoire, dans un contexte international doit faire face à sa frontière nord à de petits troubles et faire une espèce de mur pour se protéger. Et ce mur est un développement des infrastructures, économique et sociale’’, a affirmé M. Delmotte, dans son discours, à l’ouverture du cocktail de la rentrée de l’Eurocham, co-organisé par la chambre de commerce et d’industrie libanaise (CCILCI) et le Cercle français des affaires (CFACI).
“Ce premier cocktail networking de la rentrée est devenue une tradition et une invitation à la collaboration de nos associations et ce, face aux grandes questions qui se posent à nous tous à savoir la qualité du climat des affaires, la fiscalité croissante mais également la concurrence féroce pas forcement toujours loyale. C’est également la RSE dans laquelle nous nous impliquons beaucoup, l’intelligence artificielle et les accords de partenariat économique’’, a-t-il précisé d’entrée.
Il a également rappelé que la Chambre de commerce européenne comptait en son sein 250 entreprises de 13 nationalités différentes, qui emploient quelques 400.000 personnes référencées à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). Elle contribue à près de 30% du Produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire.
L’ambassadrice de l’Union européenne, Francesca Di Mauro s’est, quant à elle, réjouie de la qualité de la relation économique de l’UE avec la Côte d’Ivoire.
“La relation économique Union européenne-Côte d’Ivoire se porte très bien. Je veux rappeler que l’UE, malgré ce que peuvent dire des journaux, est le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire. Il est le premier investisseur et le premier bailleur. Souvent on fait en raccourci, on regarde le commerce entre la Côte d’Ivoire et la Belgique, les Pays-Bas, la France. Il faut prendre l’Union européenne comme un bloc’’, a-t-elle précisé.
Le président de la chambre de commerce et d’industrie libanaise en Côte d’Ivoire (CCILCI), Joseph Khoury, a indiqué qu’“aujourd’hui environ 12% de secteur formel ivoirien est détenus par des entreprises libanaises’’.
Pour terminer, le président du Cercle français des affaires (CFACI), Thierry Durantet, a insisté sur “le défi de l’environnement’’ qui doit s’imposer à tous les principaux acteurs des secteurs privés européens et libanais en Côte d’Ivoire.
Serge Alain Koffi
