Le Salon international de l’agriculture (SIA) 2025 revêt une importance particulière pour la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire (CNACI). Fondée le 9 mars 1925, l’institution célèbre un siècle d’engagement en faveur du développement agricole ivoirien. Depuis sa création, elle a contribué à structurer le secteur, accompagner les agriculteurs et renforcer la place de l’agriculture dans l’économie nationale.
La Chambre nationale d’agriculture a 100 ans. À Paris où les responsables de cette structure prennent part au Salon international de l’agriculture (SIA), il a été organisé un panel pour marquer cet anniversaire.
C’était autour du thème « 100 ans de la Chambre d’agriculture : bilan, défis et perspectives ».
La rencontre a réuni des experts et acteurs majeurs du secteur de l’agriculture.
À cette occasion Gilbert Guignand, le président de la Chambre régionale d’agriculture d’Auvergne Rhône-Alpes (CRA AuRA), a mis en avant la coopération agricole entre la France et la Côte d’Ivoire.
Il a aussi souligné les succès du compagnonnage entre les deux institutions, qui ont permis la réalisation de plusieurs projets en faveur des jeunes agriculteurs ivoiriens.
La deuxième communication fût celle du Dr Lago Kouassi Flore, Secrétaire exécutive de la CNACI. Elle a retracé les grandes étapes de l’évolution de la Chambre d’agriculture : la création d’un cadre réglementaire entre 1925 et 1960, l’accompagnement des politiques agricoles et la structuration des agriculteurs en coopératives de 1960 à 2001, puis la réforme et la modernisation de l’institution de 2001 à 2025.
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Elle a insisté sur les ambitions futures de la CNACI, notamment l’accompagnement des jeunes agriculteurs pour assurer le renouvellement générationnel et la valorisation des produits locaux afin de renforcer la transformation des matières premières et promouvoir le made in Côte d’Ivoire.
Enfin, Kassoum Karamoko, le directeur général de la promotion de la riziculture, a abordé la nouvelle approche de mise en place des Chambres d’agriculture à travers les organisations interprofessionnelles agricoles (OIA), marquant ainsi une évolution stratégique dans la gestion du secteur.
Pour sa part, Bamba Sindou le résident de la Chambre nationale d’agriculture, a indiqué que cette réflexion sur le passé et l’avenir de l’institution a permis de dresser une esquisse de bilan des réalisations de la Chambre d’agriculture et de projeter les grandes orientations pour l’avenir du secteur agricole ivoirien.
Le SIA 2025 représente ainsi une opportunité pour mettre en lumière le rôle et les nouvelles ambitions de la Chambre d’agriculture, engagée à bâtir une agriculture ivoirienne plus moderne, inclusive et durable.
Tristan Sahi
