Depuis le scrutin présidentiel du samedi 31 octobre, dernier, les violences politiques se sont accrues en Côte d’Ivoire. L’opposition ne reconnaît pas Alassane Ouattara, vainqueur de la présidence comme chef de l’État de Côte d’Ivoire.
Un organe appelé Conseil national de transition (CNT) a été mis sur pied par les opposants pour conduire les affaires de la République. En réponse à cette « défiance », le régime d’Abidjan a assigné en résidence surveillée plusieurs responsables de partis de l’opposition. Ce qui a eu pour effet d’exacerber les tensions politiques.
Inquiet que la situation ne s’aggrave, le ministre britannique a exhorté toutes les parties au dialogue. « J’exhorte toutes les parties à faire preuve de retenue et à s’abstenir de faire des déclarations qui pourraient aggraver encore la situation. J’encourage toutes les parties à respecter l’ordre constitutionnel et le processus démocratique et à rétablir un véritable dialogue politique pour résoudre leurs différends. Le Royaume-Uni se tient aux côtés du peuple ivoirien en ce moment important et réaffirme son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes de manière pacifique », a-t-il suggéré.
Arnaud Houssou
7info.ci