La présidentielle du samedi 31 octobre a été émaillée de violence. Plusieurs personnes ont péri dans des affrontements intercommunautaires. Ce qui a eu pour conséquence, l’afflux de réfugiés ivoiriens dans les pays voisins. Une situation qui suscite l’inquiétude de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Le scrutin présidentiel boycotté a accouché d’un climat de violence. Hormis le nord du pays, l’ensemble des régions de la Côte d’Ivoire vit dans la psychose d’attaque entre communautés. Les anciens réfugiés ivoiriens pour ne plus revivre ce qu’ils ont vécu en 2010-2011 ont pris le chemin de l’exil.

« Ces réfugiés pour la plupart des femmes et des enfants sont arrivés au Liberia, au Ghana et au Togo, depuis l’ouest et le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Ces nouveaux arrivants sont parfois des réfugiés qui avaient été rapatriés récemment et qui ont été forcés de fuir à nouveau », a déclaré le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) au cours d’un point-presse à Genève en Suisse.

Selon l’organisme onusien, le plus gros contingent de ces chercheurs d’exil s’est dirigé vers le Liberia, pays limitrophe à l’ouest de la Côte d’Ivoire. 2.600 cherchent refuge au Liberia, dans la seule journée du 2 novembre.

Leur arrivée dans ce pays voisin selon le HCR a été prise en charge par les populations locales avec lesquelles ils partagent des liens linguistiques. Le HRC est à l’œuvre pour apporter une assistance aux réfugiés ivoiriens.

Arnaud Houssou
7info.ci