Un silence s’est imposé depuis le mercredi 11 novembre, date de la rencontre entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié pour décrisper la situation politique qui prévalait dans le pays.

Cette interruption est due selon l’ancien président Henri Konan, à plusieurs des conditions que l’opposition exige au gouvernement.

“Le dialogue qui s’était amorcé à l’Hôtel du Golf, vous en avez entendu parler. Depuis quelques jours vous n’entendez plus rien, pour des raisons précises. Il n’est en effet pas possible de continuer ce dialogue sans la libération de tous nos militants, tous nos cadres incarcérés. Il n’est pas possible de continuer ce dialogue sans la levée du blocus qui assiège encore quelques-uns d’entre eux comme  Hubert Oulaye”, a expliqué Henri Konan Bédié le vendredi 20 novembre 2020 sur sa page Facebook.

La rencontre Bédié-Ouattara s’est achevée le mercredi 11 novembre dernier sur une reprise du dialogue. Le président ivoirien Alassane Ouattara et son principal opposant, Henri Konan Bédié, avaient déclaré avoir « brisé la glace » après leur rencontre. Quelques jours plus tard, le blocus avait été enlevé sur les maisons de certains opposants en particulier Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’guessan.

“J’ai donc suspendu ce dialogue, jusqu’à ce que nos frères soient libérés. J’ai suspendu également ce dialogue jusqu’à ce que ceux qui ont été forcés de fuir à l’étranger opèrent un retour sécurisé chez nous. Ce sont là des préalables non négociables et je pense bien que, dans quelques jours, ces différentes libérations seront faites pour que nous puissions reprendre le dialogue pour la parole qui a été rendue entre Alassane Ouattara et moi-même”, a-t-il ajouté.

Sandra Kohet
7info.ci