Les doses du vaccin Astrazeneca arrivent à péremption le 23 juin 2021. À partir de cette date, elles ne seront utilisables. Alors les autorités ivoiriennes décident d’amplifier la campagne de sensibilisation pour inciter les populations à se faire vacciner.
Sur les 504.000 doses reçues le 1er mars 2021 par les autorités ivoiriennes suite à l’initiative Covax de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en faveur des pays africains, il ne reste plus que 185.000 doses. Mais la réticence des Ivoiriens à fréquenter les centres de vaccination contre la Covid-19 se fait de plus en plus sentir au ministère de la Santé et de l’hygiène publique.
D’où l’accentuation de la communication des autorités locales sur l’utilité de faire le vaccin contre la maladie.
« On ne peut pas parler de péremption puisque sur les 504.000 vaccins reçus, il ne nous reste plus que 185.000. Ce qui veut dire que ces doses seront utilisées bien avant le 23 juin prochain. L’objectif actuel est de briser tous les préjugés au niveau de ce vaccin, car les effets indésirables constatés sont inhérents à tous les vaccins de ce type. L’Ivoirien ne court aucun risque à se faire vacciner » a assuré à 7info, Dr Kone Hamidou, Chef de l’Unité des vaccinations supplémentaires au ministère de la Santé et de l’hygiène publique.
Alors que le vaccin Astrazeneca est toujours au cœur d’une polémique dans certains pays à cause de ses effets indésirables sur les patients, les autorités sanitaires en Côte d’Ivoire estiment qu’il ne présente aucun risque pour la population ivoirienne.
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Pourtant la plupart des personnes rencontrées dans les rues d’Abidjan, la capitale économique du pays, rechignent à se faire vacciner. Un scepticisme sûrement né de l’omerta pratiquée par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique autour de la covid-19.
« Nous avons souhaité centraliser la communication afin d’éviter la circulation de fausses informations. Loin de nous l’idée de cacher la vérité aux Ivoiriens. Il faut désormais les rassurer sur l’efficacité de ce vaccin et pour cela, nous comptons sur vous » fait savoir Dr Kone Hamidou aux journalistes.
Le défi, évacuer les 185.000 doses restant. Pour cela, une campagne de sensibilisation agressive s’impose. Le temps presse, mais le délai paraît court tant le scepticisme a déjà gagné les cœurs.