Face à la presse le vendredi 16 octobre au siège du PDCI-RDA à Abidjan-Cocody, la plateforme des partis de l’opposition politique ivoirienne a indiqué qu’elle passe désormais à une autre phase de son mot d’ordre de désobéissance civile.

Changement de cadence. C’est l’option choisie par les opposants au président ivoirien Alassane Ouattara. Alors que la période de campagne électorale vient à peine de commencer, l’opposition ivoirienne fait savoir sa volonté de faire obstacle à l’aboutissement du processus électoral.

« Le processus électoral ne doit pas arriver à son terme. Nous allons faire en sorte que les cartes d’électeurs ne soient pas distribuées. Nous allons aussi rentrer en campagne contre l’élection », a indiqué Maurice Kacou Guikahué le secrétaire exécutif du PDCI-RDA qui co-animait la conférence avec le candidat Affi N’guessan et Georges Armand Ouégnin.

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« Tout ce qui se fait, viole les lois de la République… Au nom de ce principe, nous engageons la désobéissance civile », a ajouté Pascal Affi N’Guessan dont le dossier de candidature a été retenu mais qui suspend sa participation au scrutin.

Interrogée sur le maintien des candidatures malgré l’appel à la désobéissance civile, l’opposition indique qu’il y a nuance.
« Ce sont deux choses différentes, mais complémentaires parce que c’est notre droit d’être candidat. Mais il se trouve que l’adversaire veut faire un coup d’État électoral… Nous sommes dans une logique qui est cohérente. Nous sommes candidats, et nous voulons gagner. Mais il y a des obstacles. Il faut lever ces obstacles. Et s’il faut recourir à la désobéissance civile comme c’est le cas, nous allons y recourir« , précise Affi N’guessan.

Richard Yasseu
7info.ci