Atteindre la finale et offrir à la Côte d’Ivoire quatre places dans les compétitions de clubs sur le continent. Voici l’un des enjeux de la demi-finale retour entre l’Asec et l’USM Alger. Les jaunes et noirs sont investis d’une mission. Repositionner le football ivoirien sur l’échiquier continental.
Ils joueront peut-être le match de leur vie en Algérie. Les jaunes et noirs de Julien Chevalier ne doivent pas trembler face à leurs adversaires dans un environnement qui leur sera hostile. Il faudra tenir, sans jamais fléchir avec les yeux rivés sur une finale qui échappe à la Côte d’Ivoire depuis 2014.
Le football ivoirien vit dans l’histoire. Une erreur à corriger à Alger mercredi. L’Asec sera face à son destin, la Côte d’Ivoire, derrière elle. Mais la tâche s’annonce ardue après le match nul concédé à domicile face aux Algériens à Bouaké.
Rigo Gervais, l’entraîneur du Stella club d’Abidjan en ligue 1 Côte d’Ivoire, prévient. Les Ivoiriens doivent être solides pour déjouer le plan des Algériens.
« Ce sera très difficile surtout que la rencontre se joue en terre maghrébine. Je me souviens encore de cette finale perdue en 2014 avec le Sewe dans les dernières minutes de jeu face à Al Ahly d’Egypte en finale de la coupe CAF. Les Algériens voudront tout de suite prendre les jaunes et noirs à la gorge. Les 20 premières minutes du match seront donc très déterminantes car ces équipes-là, estiment qu’il est difficile pour les clubs subsahariens de maîtriser leur environnement. Ils vont donc tenter d’ouvrir le score assez rapidement pour avoir la main mise sur le match. Ce que l’Asec ne doit en aucun cas laisser faire. Il faudra être solide au moins jusqu’à la mi-temps pour les faire douter » encourage le technicien ivoirien.
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Au stade de la paix de Bouaké, le 10 mai dernier, les Mimos n’ont su marcher dans les pas de leurs aînés, les Éléphants, qui inauguraient cette enceinte sportive par une belle victoire face aux Comores en mars (3-1). Tenus en échec malgré une prestation appréciable, les jaunes et noirs portent désormais l’espoir de tout un peuple.
« Toute la Côte d’Ivoire est derrière eux car une finale en coupe CAF pour l’Asec offrira désormais quatre places africaines aux clubs ivoiriens. C’est aussi l’enjeu de ce match. Si nous réussissons une meilleure performance par rapport à la Guinée, nos nombres de places augmentent. Il ne faut donc pas se louper afin de donner aussi la chance aux autres clubs de se frotter aux meilleurs du continent » analyse pour 7info, Rigo Gervais.
L’Asec d’Abidjan n’est plus qu’à 90 minutes d’une finale africaine qui lui échappe depuis 25 ans. L’horloge tourne à nouveau. Aux jaunes et noirs de remettre les pendules à l’heure.
Eric Coulibaly
