Les deux dernières décisions de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ne seront pas appliquées ici en Côte d’Ivoire, selon Alassane Ouattara. Pour le président ivoirien, ces décisions portent atteinte à l’intégrité de l’État de Côte d’Ivoire.
Après son meeting au stade municipal de Bouaflé, Alassane Ouattara s’est prêté aux questions des journalistes à la résidence du Préfet de région de la Marahoué.
Très décontracté, le Président ivoirien a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées durant une demi-heure. Il est notamment revenu sur les décisions de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui demande la réintégration immédiate sur la liste électorale de l’ancien Président ivoirien, Laurent Gbagbo et de l’ex-Premier ministre, Guillaume Soro.
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« Pour nous, ce sont des décisions nulles et nul effet. Ces décisions sont une atteinte à l’intégrité. Nous n’allons pas les appliquer ici en Côte d’Ivoire », a réagi Alassane Ouattara. Selon lui, il y a pays qui se sont retirés de la CADHP sur les dix qu’elle comptait.
Laurent Gbagbo et Guillaume Soro ont été retirés de la liste électorale par la Commission électorale indépendante du fait de leur condamnation à 20 ans de prison chacun par la justice ivoirienne. Le retrait de leurs noms de la liste électorale a eu pour conséquence le rejet par le Conseil Constitutionnel de leurs dossiers de candidature.
Drissa DIANE
7info.ci