Face à la presse ce dimanche 5 avril dans le cadre du point quotidien de la situation sur le COVID-19 en Côte d’Ivoire, le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale, a invité la population à mettre fin à la pratique de sport collectif dans les quartiers.
La pratique du sport collectif comme le maracana peut être un vecteur de contamination du coronavirus. La pratique de sport collectif est donc à proscrire des comportements de la population. C’est l’exhortation faite ce dimanche 5 avril par la police nationale de Côte d’Ivoire.
Dans cette période de crise sanitaire, la police rappelle que seul le sport individuel est accepté. » Sport individuel accepté, sport collectif non », a fait savoir le commissaire principal Bleu Charlemagne. Ainsi donc les adeptes du maracana dans les quartiers et tout sport apparent sont invités à y mettre fin. La police interpelle également les clubs de football qui continuent leur entraînement à Abidjan ainsi qu’à l’intérieur du pays à y mettre un terme. A ces derniers, le commissaire principal Bleu Charlemagne a exigé l’arrêt immédiat de cette activité.
La police nationale épingle aussi les tenanciers de maquis et bars qui contournent les mesures de fermeture prises pour lutter contre la propagation du virus. Des »esprits malins continuent d’ouvrir les maquis et bars mettant la vie des citoyens en danger. Ils doivent arrêter cela immédiatement« , a insisté le commissaire principal.
Le secteur du transport n’est pas épargné. Alors que dans le cadre de l’isolement d’Abidjan, des laisser-passer sont octroyés à certaines personnes pour l’approvisionnement de la capitale économique en denrées, la police dit constater le transport illicite de personnes. Elle met en garde donc » les camions bénéficiaires des exempts qui en profitent pour faire le transport de personne ».
Depuis le début de la maladie à coronavirus, la Côte d’Ivoire a enregistré 261 personnes contaminées dont 37 guéries et 03 décès.
Richard Yasseu
7info.ci