Aéroport de Korhogo Côte d’Ivoire, le 29 novembre 2011. Il y a 9 ans, l’ex-Chef d’État ivoirien Laurent Gbagbo était transféré à la Cour Pénale internationale (CPI) de la Haye, aux Pays-Bas. Détenu depuis avril 2011, date du bombardement de sa résidence d’Abidjan Cocody

Laurent Gbagbo allait à présent faire face à la justice internationale. Les autorités ivoiriennes avaient à cette époque, jugé les juridictions locales, Incompétentes pour traduire l’ex-dirigeant en justice

Et il a fallu attendre 5 longues années avant de voir s’ouvrir le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui l’avait rejoint quelques années après, à la Cour Pénale Internationale. C’est donc le 28 janvier 2016 que débute le procès des co-accusés.

Pendant 2 ans, des témoins vont se succéder à la barre, La procureure Fatou Bensouda tentera de démontrer la thèse de l’accusation de crime contre l’humanité. Des anciens généraux tels que Philippe Mangou, Chef d’Etat-major à l’époque et feu le général Kassaraté Edouard, Commandant supérieur de la Gendarmerie, ont témoigné pour l’accusation

Après 2 ans de procès, plus de 80 témoins à charge et des audiences par intermittence, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont acquittés par la CPI, le 15 janvier 2019. En résidence surveillée en Belgique, l’ex-Chef d’État obtiendra plus tard, l’autorisation de quitter son pays d’accueil, mais sous conditions,

Dès cet instant, débute un autre feuilleton dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé devant la CPI. L’ancien président qui a introduit une demande de passeport depuis plusieurs mois, afin de rejoindre son pays,

N’a toujours pas eu échos favorable auprès des autorités ivoiriennes, Pendant que celles-ci estiment que la délivrance du précieux sésame suit son cours, Le Camp Gbagbo brandit plutôt une mauvaise foi du Président Alassane Ouattara, qui souhaite coûte que coûte empêcher le retour de son adversaire d’hier, Un passeport qui pourrait ramener Laurent Gbagbo sur la scène politique ivoirienne.