International

Crise israélo-palestinienne, à quand la fin ?

Mis à jour le 17 mai 2021
Publié le 17/05/2021 à 10:00 , ,

Le conflit du Moyen-Orient entre Israël et la Palestine dure depuis 1948 avec la création de l’État d’Israël. Ces tensions géopolitiques sont matérialisées par les affrontements violents dans la bande de Gaza, à Jérusalem ou encore par les déclarations polémiques d’hommes politiques. Retour sur les origines et les conséquences de ce conflit.

La Seconde Guerre mondiale change la donne. Après la capitulation nazie, l’Organisation des Nations unies prévoit un plan de partage pour la Palestine avec la création d’un État juif, d’un État arabe, ainsi qu’un statut international pour la ville de Jérusalem. L’année 1948 signe la nakba (« la catastrophe ») pour le peuple palestinien : la proclamation de l’État d’Israël par David Ben Gourion et la première guerre israélo-arabe, qui contraint les Palestiniens à s’exiler massivement. Cet événement marque le début du long conflit israélo-palestinien.

Ce plan mène à une guerre civile qui sera suivie par la première guerre israélo-arabe dès le dernier jour du mandat. Suit la guerre des Six Jours en 1967 qui soulève la question des territoires occupés.

Les troupes égyptiennes et syriennes attaquent Israël le 6 octobre, lors de la fête du Yom Kippour ou « jour du pardon ». Leur objectif est de reconquérir les territoires occupés par les Israéliens depuis juin 1967. Jusqu’au 9 octobre, l’armée israélienne est en position de retrait ou en défensive. À compter du 10 octobre, elle reprend l’initiative et commence des mouvements d’encerclement des troupes égyptiennes.

En 1973, c’est la Guerre de Kippour pendant laquelle il y a opposition entre l’État d’Israël et l’alliance faite entre les Égyptiens et les Syriens dans le but, pour ces derniers, de récupérer leurs terres. L’intifada, elle porte aussi le nom de la « guerre des pierres », a débuté en 1987.

Elle symbolise l’exaspération des jeunes concernant l’occupation israélienne. Elle permet à l’OLP de redevenir un partenaire incontournable pour négocier l’avenir des territoires occupés lors des Accords d’Oslo. En 2000, la visite d’Ariel Sharon, le Premier ministre d’Israël, à l’esplanade des Mosquées est ressenti comme une provocation et laisse suite à la Deuxième Intifada.

Le 8 février 2005, le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, rencontre Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah II. Les négociations visent à une stabilisation de la situation et marquent la fin de la seconde intifada.

Le 14 novembre 2012, le chef militaire du Hamas Ahmed Jaabari est tué dans un raid aérien israélien en réponse aux tirs de roquettes contre le territoire israélien et les forces de défense israéliennes lancent l’opération Pilier de défense.

En juin 2014, le meurtre de trois jeunes Juifs israéliens dans le secteur d’Hébron marque le début d’une escalade. Tsahal, qui attribue à juste titre le rapt à deux membres du Hamas, engage des recherches, qui s’accompagnent de 580 arrestations, de la confiscation par la violence de nombreux biens palestiniens, du bouclage d’Hébron, et de morts.

Le 28 janvier 2020, le président américain Donald Trump présente son plan de paix qui prévoit l’annexion par Israël des colonies au prix d’un investissement de 50 milliards de dollars dans le développement de la Palestine et qui est immédiatement rejeté par la partie palestinienne.Le 6 mai 2021, des affrontements éclatent entre des manifestants palestiniens et la police israélienne à la suite d’une décision de la Cour suprême d’Israël concernant les expulsions de Palestiniens à Cheikh Jarrah, quartier de Jérusalem-Est, pour les remplacer par des familles juives. Ce qui va déclencher une riposte sévère entre les deux parties à tirs de roquettes.

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE